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Par jlmi le 9 Décembre 2019 à 00:14texte de jlmi sur sang d'encre de isabelle le gouic 2010
Oui, comme ça, au premier regard, on pourrait dire que ce sont des antennes dressées dans l’entre deux, cette zone des esprits, des secrets des univers, des… et seuls ceux qui en captent la fréquence et jouent de la bande passante peuvent comprendre et lors en sourire car ils sont protégés.
Mais vous, oui vous, qui ne percevez que de simples hachures, simples traits d’encre noire sur papier blanc. Pauvres de vous, je ne donne pas cher de votre santé mentale !
Oui, car il y en a à se faire un Sang d’Encre face à ces Totems aux multis’yeux en charge de la protection des Gens & des Biens du Village des Chasseurs de Chimères, les Bienheureux, les Béats, tous ces ‘’misérables-non-rentables’’, ces Bâtisseurs de Cathédrales aériennes, ces Charpentiers de Vaisseaux fantômes, ces Touilleurs d’encre ou de peinture, d’images ou de mots.
Alors en vérité je vous le dit, regardez-les bien ces Totems… & bonne chance pour le Voyage.
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Par jlmi le 8 Novembre 2019 à 00:06
le choix d'un photo-montage des textes de Ferrucio Brugnaro a été fait afin de conserver l'aspect ''dactylographié'' du tapuscrit original.
traductions de Béatrice Gaudy photos fb
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Par jlmi le 1 Novembre 2019 à 00:40
dans la rue Quincampoix... 2008
photo jlmi portée par isabelle grosse & cathy garcia ND 34
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Par jlmi le 20 Octobre 2019 à 00:37
texte jlmi ill. les Amants du Pont Neuf Léos Carax
Eh !
Tête dans l’sac,
j’te parle !
Arrê_teu d’faire semblant d’pioncer
Dis moi c’que t’as r’senti
quand t’es sorti d’ta solitude ?
Une flam' noire,
une boule d'vide
un truc comme ça ?
Ou p’t’êt’e bien
une assemblée d’gueules en for_me d’fugue ?
Réponds merde !
J’veux savoir, êt’e prêt, t'comprends.
Ben oui,
toi t’étais armé pour ça,
rapport à ton âge à s’qu’on dit !
Moi j’suis jeune, j’ai pas d’cv, j’suis paumé, c’est tout.
Même les meufs s’fou_tent d’ma gueule maintenant,
T’sais c’qu’elle m’a dit la dernière ?
Qu’j’étais : « une épave mélancolique
des choses de la vie
perdue entre les cuisses
d’un absurde hasard
trou de néant cerné de vide
aux pestillentes désinvoltures
de varechs intimes.
Une merde quoi !»
T’en r’viens pas hein ! M'non plus,
j’en ai pris un vieux coup…
Y’a plus d’paroles
Comment j’ai pu m’en rappeler d’sa tirade ?
Ben, j’y ai fait répéter plusieurs fois
j’sais bien qu’jai les neurones un peu poncé à l’alcool
alors faut c’qui faut, non ? Enfin,
Un vrai toit d’rouille sur la tête j’te dis.
Alors tu m’réponds ?
Qu’j’te répéte la question !
Bon, j’ai compris, tu veux pas m’répondre.
C’est p’t’êt’e que tu peux pas,
p’t’êt’e pa’ce que t’es pas sorti d’ta solitude…
Bon ben j’te laisse hein
p’t’êt’e qu’un d’ces quat’…
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Par jlmi le 19 Avril 2019 à 00:37
texte de werner lambersy ill. jlmi2019
Mesdames messieurs
nous entamons la descente
tout le monde sait ça
depuis la naissance
ceux
qui ne sont pas tranquilles
ont droit à un bonbon
les autres se penchent aux
hublots pour
voir le terrain d’atterrissage
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