• texte & photo Kenneth White  ©Marie-José Mignot / Le Trégor

     

    Ma vie, c’est ce grand fleuve écumeux, aussi nu que l’enfer, et dix fois plus froid. Mes pensées sont des péniches. Les péniches de la compagnie de la Blanche Inspiration, qui passent ici en remontant le fleuve depuis Rouen et plus loin à l’ouest. Debout sur les ponts je prends des poses style Résolution et Indépendance regardant passer ma vie.  
    Ainsi je me transporte dans un nouvel hiver. Avec moi c’est toujours l’hiver : hiver à sa fin, hiver débutant, hiver à mi-course, mais toujours l’hiver.
    Ils essayent tous de me faire croire qu’on est au printemps. Mais ils ne m’auront pas.

     

    in Les Limbes incandescents

     

     

     

    Kenneth est parti le 11 août dernier pour un nouveau voyage géopoétique, loin, très loin. Alors un petit air celte pour la route...

     

     

    Interprété par Vannina Santoni, Alexandre Duhamel, le Bagad De Lann Bihoué, le Choeur De l'Orfeon Pamplonés et l'orchestre Philharmonique De Monte Carlo, dirigé par Didier Benetti

     


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  • merci à Recours au poème

     


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  • in memoriam...

     

     

    L'ami Werner nous a quittés sur la pointe des pieds au matin du 18 octobre. Il allait fêter ses quatre vingts ans le mois prochain.

    Son œuvre riche et polymorphe le gardera longtemps dans nos mémoires.

    Sa dernière publication le « Mémento du chant des archers de Shu » restera comme son grand canto d’au revoir ; n'y écrivait-il pas :

     

    On meurt

    Toujours d'un poème sans pouvoir

    l'achever

     

    Une pensée toute spéciale pour sa femme Patricia & ses enfants

     

     


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  • annonce....     un message de Murèle Modély

    Bonjour à toutes & tous,

    Je suis heureuse de vous annoncer que mon recueil User le bleu suivi de Sous la peau publié en septembre 2020 par les éditions Aux Cailloux des chemins a reçu le 5 octobre dernier le prix Amélie Murat 2021, prix décerné annuellement par le Cercle Amélie Murat à Clermont-Ferrand.

    Ce prix me fait évidemment très plaisir mais marque également la reconnaissance du travail de la toute jeune maison d'édition Aux Cailloux des chemins, dont mon recueil était le premier titre... ce qui rappelle, s'il le fallait encore, que les paris (fous) et les engagements (passionnés) pour de (plus ou moins) nouvelles voix poétiques viennent des petites maisons d'édition.

     

     

    NB : pour ceux ne l'ayant pas encore, le recueil est disponible dans de très nombreuses librairies et peut également être commandé directement via leur site... Et surtout n'hésitez pas à explorer les autres titres de leur catalogue

     

    murièle est ici :


    http://l-oeil-bande.blogspot.fr/

     

     


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  •  

    un coup d'Ekla

     

    Eklablog accueille aujourd'hui

    Au hasard de connivences

    en cliquant sur le lien ci-dessus vous accèderez aux posts passés...

     


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