• l'oeil, l'oreille & la plume... Pomme & Pierre Lapointe

     

    Et si je vous disais que même au milieu d'une foule
    Chacun, par sa solitude, a le coeur qui s'écroule
    Que même inondé par les regards de ceux qui nous aiment
    On ne récolte pas toujours les rêves que l'on sème

    Déjà quand la vie vient pour habiter
    Ces corps aussi petits qu'inanimés
    Elle est là telle une déesse gardienne
    Attroupant les solitudes par centaines…

    Cette mère marie, mère chimère de patrie
    Celle qui viendra nous arracher la vie

    Celle qui, comme l'enfant, nous tend la main
    Pour mieux tordre le cou du destin

    Et on pleure, oui on pleure la destinée de l'homme
    Sachant combien, même géants, tout petits nous sommes

    La main de l'autre emmêlée dans la nôtre
    Le bleu du ciel plus bleu que celui des autres
    On sait que même le plus fidèle des apôtres
    Finira par mourir un jour ou l'autre

    Et même amitié pour toujours trouver
    Et même après une ou plusieurs portées
    Elle est là qui accourt pour nous rappeler
    Que si les hommes s'unissent
    C'est pour mieux se séparer



    Cette mère marie, mère chimère de patrie
    Celle qui viendra nous arracher la vie
    Celle qui, comme l'enfant, nous tend la main
    Pour mieux tordre le cou du destin

    Et on pleure, oui on pleure la destinée de l'homme
    Sachant combien, même géants, tout petits nous sommes

    Car, tel seul un homme, nous avançons
    Vers la même lumière, vers la même frontière
    Toujours elle viendra nous arracher la vie
    Comme si chaque bonheur devait être puni

    Et on pleure, oui on pleure la destinée de l'homme

    Sachant combien, même géants, tout petits nous sommes

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :