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l'oeil & la plume... les Phares
texte de charles baudelaire ill. michelange
Michel Ange, lieu vague où l’on voit des Hercules
Se mêler à des Christs et se lever tout droits
Des fantômes puissants, qui dans les crépuscules
Déchirent leurs suaires en étirant leurs doigts ;
Colères de boxeurs, imprudences de faunes,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand cœur gonflé d’orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats
Charles Baudelaire / Les Fleurs du mal / les Phares
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