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Il arrive, elle le voit, elle le veut
Et ses yeux font le reste
Elle s'arrange pour mettre du feu
Dans chacun de ses gestes
Après c'est une histoire classique
Quelque soit la fumée
Quelque soit la musique
Elle relève ses cheveux, elle espère qu'il devine
Dans ses yeux de figurine
Il s'installe, il regarde partout
Il prépare ses phrases
Comme elle s'est avancée un peu
D'un coup leurs regards se croisent
Après c'est une histoire normale
Le verre qu'elle accepte, et les sourires qu'il étale.En s'approchant un peu, il voit les ombres fines
Dans ses yeux de figurine
Pas la peine que je précise
D'où ils viennent et ce qu'ils se disent
C'est une histoire d'enfant
Une histoire ordinaire
On est tout simplement, simplement
Un samedi soir sur la terre
Un samedi soir sur la terre
Ils se parlent, ils se frôlent, ils savent bien
Qu'il va falloir qu'ils sortent
Ils sont obligés de se toucher
Tellement la musique est forte
Après, c'est juste une aventure
Qui commence sur le siège arrière d'une voiture
Il voit les ombres bleues
Que le désir dessineÀ son front de figurine
Pas la peine que je précise
D'où ils viennent et ce qu'ils se disent
C'est une histoire d'enfant
Une histoire ordinaire
On est tout simplement, simplement
Un samedi soir sur la terre
Un samedi soir sur la terre
Pas la peine d'être plus précis
Cette histoire est déjà finie
On en ferait autant
Si c'était à refaire
On est tout simplement, simplement
Un samedi soir sur la terre
Un samedi soir sur la terre
Un samedi soir
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texte Rémy Catalan Mosaïque gallo romaine - Bourgogne
La liberté à dos de chiffre, liberté sur le râble des likes et des interactions numériques soustraites en sigles numéraires inscrits eux-mêmes en rouges, blancs ou bleus et qui planent au-dessus des crânes des figures les plus bankables qui ne sont pas toujours les mieux pleines. Le dessin d’un cercle de formes gallo-romaines assiège le cœur d’un chaos mécanique qui s’ébranle en rond, égrène et tranche puis disperse les tronçons du temps humain en copaux opulents qui jonchent le sol patiemment en décomposition. Le parterre grouille et s’élève l’épaisse bâtisse d’un bâtiment et sur le fronton de l’architecture qui n’est pas une église est incrustée le cadran d’une horloge secrète qui suinte à chaque passage du hachoir de ses aiguilles acérées qui découpent et diminuent régulièrement la distance qui nous sépare d’une apocalypse à taille humaine. Je parle d’une vie normale sans nombres de Damoclès sang rouge et de l’encre que les correcteurs gaspillent pour sanctionner la solitude et l’indifférence. On ne règle pas les choses en renversant de l’essence à briquet pour essayer de diluer l’encre, l’effacer et s’il le faut lui foutre le feu et prier les dieux et déesses de fumées pour qu’ils nous libèrent de nos liens. Avec le briquet à essence on s’allume une cigarette et on regarde venir l’orage qui disperse les épines de pins sur le parterre sec.
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texte Oriane Barbey ill. Tallulah Cassavetti in de l'or pour les chiens
Me retrouver seule
silencieusement polyphonique
souci des miens
souci des autres
souci de soi
souci du monde
chaleur des bois
et l’envie soupirante
que le vent soulève toute cette nasse loin de moi.
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