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texte William Plomer ill. jlmi2024
Un réveil soudain lorsqu'un éclat safran
a envahi la pièce, et plus aigu qu'un coing
Deux notes d'oiseaux y ont pénétré
Perçant par deux fois la profonde véranda du cloître
L'étranger fit face
au ciel sulfureux de l'Afrique, une infinie
fausse paix, les arbres dans cet endroit sec
comme des os peints, leur immobilité comme une menace.
Épaules de quartz en saillie de la colline
Comme une sculpture à moitié déterrée; poussière rouge,
Impalpable comme de la cannelle tamisée doucement, remplie
D'un silence accumulé, de failles et d'ornières.
Encore ces deux notes aiguës d'oiseaux ! Et l’effronté
Prêcheur, deux grives vertes comme la mousse, était là
Dans la véranda-grotte, alerte,
Sur le point de s’envoler dans un air à bout de souffle
Trad jlmi 2024
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texte & photo Virginia Woolf, (1935 - Man Ray)
Les femmes doivent toujours se souvenir de ce qu’elles sont et de ce dont elles sont capables.
Elles ne doivent pas avoir peur de traverser les champs vaincus de l’irrationalité, ni de rester suspendues sur les étoiles de la nuit, posées sur le balcon du ciel.
Elles ne doivent pas avoir peur de l’obscurité qui abuse les choses, parce que cette obscurité libère une multitude de trésors, les ténèbres qui, libres, déshabillées et ferventes, savent que personne ne les connaîtra jamais.
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