• l'oeil, l'oreille & la plume... avalanche

    Well I stepped into an avalanche,
    it covered up my soul;
    when I am not this hunchback that you see,
    I sleep beneath the golden hill.
    You who wish to conquer pain,

    you must learn, learn to serve me well.


    You strike my side by accident
    as you go down for your gold.
    The cripple here that you clothe and feed
    is neither starved nor cold;
    he does not ask for your company,
    not at the centre, the centre of the world.

     
    When I am on a pedestal,
    you did not raise me there.
    Your laws do not compel me
    to kneel grotesque and bare.
    I myself am the pedestal
    for this ugly hump at which you stare.

     
    You who wish to conquer pain,
    you must learn what makes me kind;
    the crumbs of love that you offer me,
    they're the crumbs I've left behind.
    Your pain is no credential here,

    it's just the shadow, shadow of my wound.

     
    I have begun to long for you
    I who have no greed
    I have begun to ask for you
    I who have no need
    You say you've gone away from me
    But I can feel you when you breathe

    Do not dress in those rags for me
    I know you are not poor
    And don't love me quite so fiercely now
    When you know that you are not sure
    It is your turn, beloved
    It is your flesh that I wear

     

     

    J'ai été pris dans une avalanche,
    Qui a recouvert mon âme;
    Quand je ne suis pas ce bossu que tu vois,
    je dors sous une colline dorée.
    Toi qui veux vaincre la douleur,

    Tu dois apprendre, apprendre à bien me servir.

    Tu me heurtes par accident
    En allant chercher de l'or.
    L'infirme que tu habilles et nourris
    N'a ni faim ni froid;
    Il ne recherche pas ta compagnie,
    Pas au centre, le centre du monde.

    Si je suis sur un piédestal,
    Tu ne m'y avais pas hissé.
    Et tes lois ne m'obligent plus
    A m'agenouiller grotesque et nu.
    Je suis moi-même le piédestal
    Pour ce monstre que tu regardes.

    Toi qui veux vaincre la douleur
    Tu dois apprendre ce qui m'adoucit;

    Les miettes d'amour que tu m'offres,
    sont les miettes que j'abandonne.
    Ta douleur ici ne vaut rien,
    Ce n'est que l'ombre, l'ombre de ma blessure.

    Tu commences à me manquer
    Moi qui n'ai plus d'envie
    Je commence à demander après toi,
    Moi qui n'ai plus de désir.
    Tu dis que tu es partie loin de moi,
    Mais je peux te sentir quand tu respires.

    Ne mets pas ces guenilles pour moi,
    je sais que tu n'es pas pauvre;
    Tu ne m'aimes pas aussi férocement maintenant
    Quand tu sais que tu n'es pas sûre,
    C’est ton tour, bien-aimée,
    C'est ta chair que je porte.

     

    merci à cg pour la découverte

     


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