• l'oeil & la plume... psychorama holographique III

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    texte & ill.  jean-louis millet
     
     

    L’homme plus sérieux qu’un cancer dans le ventre du monde triste et beau

    Les racines de nos vies molles plongées dans le sang des peuples piétinés

    Les peuples singuliers frappés d’interdit

    L’incompréhensible terreur semée au nom d’un dieu du livre

    Les paroles de sable et d’eau de la propaganda bernaysienne

    Les scènes obscènes de l’arène des murènes politiques

    L’amphigouri syncréto-mimétique du discours politique asthénique mondialisé

    L’info du jour : Christophe Colomb serait mort dans un bordel levantin de Carthagène en mars 1491. Alors, qui a débarqué sur Guanahani en octobre 1492 ?

    Le concours d’abjections bancaires ouvert comme toujours 24/24, 7/7

    La simiesque insolence des tout frais enrichis en quatre roues motrices de ville

    Le voyageur immobile – costumo-cravaté - au volant de son résidu rouillé de Land Rover modèle Daktari dans les rues de Paris

    La grande tristesse des solitaires de la nuit, peuple des boîtes à gueule de (dé)fêtes des petits matins

    Le mensonge implicite des silences explicites

    Les ricochets de l’espoir à la surface des choses

    Réponse : Partout et nulle part !

    Question : Où se trouve le bonheur ?

    La face cachée du paramètre de solubilité δ d’Hildebrand

    L’envie de vide face à une bouteille pleine

    Les géants aux ailes rompues traînant leurs polynévrites dès huit heures du matin, de supérette en supérette, cans de ‘’8.6’’  bien en pogne

    Le temps passé – perdu ? -  à fixer les présents à l’ombre des futurs

    Les visions des premiers matins du monde

    La vision de près disponible avant dix neuf heures

    Les grappes grises et mauves de la glycine au dessus de la porte de pierre

    Le vertige des grands silences

    La lumière bleue des éclairs d’un orage sec sur fond de nuit marine

    L’orage enragé acharné sur une terre brûlée

    Le vent, la pluie, la vie toujours à l’esprit

    Réponse : La sensation de vivre

    Question : le sens de la vie ?

    L’allumeur de soleil au milieu de la rue Sans Lune

    Le voyage en patinette rouge jusqu’au trottoir d’en face

    La flèche jaune d’une perruche poursuivie par un étourneau

    Réponse : l’écorché d’un bœuf au mur carrelé de blanc d’une boucherie

    Question : la carte du tendre ?

    L’odeur d’une peau portée par un désir naissant

    La tête toujours pleine de doutes mais la Voie toujours riche de promesses

    Question : quel est le temps le plus long, celui d’avant notre naissance ou celui d’après notre mort ?

    Réponse :  Â, sô desu ka Takahisa Zeze San !     Oui, merci d’avoir posé la seule vraie question !  pour la réponse on repassera…

     

    L’au-delà du lointain le plus lointain, comme un aveugle

    La vision des choses avec les yeux de la pluie

    La poussière de ton corps tremblant dans la lumière

    L’incandescence avant l’effondrement en cendres

     

     


  • Commentaires

    1
    Cathy
    Jeudi 5 Août 2021 à 10:49

    Triste et beau ! bon résumé ici :

    Réponse : La sensation de vivre

    Question : le sens de la vie ?

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