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parutions... le baume, le pire et la quintessence
*La corde s'effiloche, semble-t-ilEt moi, je ne suis qu'un petit funambuleEt moi, ombre de l'ombre de l'autreSomnambule aux deux lunes sombresMarina Tsetaieva, 13 juillet 1914*Ils s’approchent, s’attirent, se séduisent. Avec leur faim et leur soif mutuelles d’exister, d’être reconnus, aimés, approuvés, ils se cognent l’un à l’autre. Se font le désir et la guerre, se jaugent, se blessent, se protègent, se déchirent, se détestent, se séparent un peu ; reviennent, s’agrippent, s’illusionnent, se repoussent, s’affrontent, se séparent beaucoup. Elle, lui. Lui, elle. Les années passent et quand enfin s’essouffle cette course-poursuite — désespérante quête d’un baume illusoire menant au gouffre tout aussi imaginaire du pire — ils accèdent alors à une peut-être rare et nouvelle dimension, quelque chose comme la quintessence incorruptible et indestructible de leur relation.
*Quand on va jusqu'au bout de la nuit,on rencontre une autre aurore.Georges Bernanos*
52 pagespapier 90 g calcairecouverture 250 g calcaireluxe 100 % recycléavec une de mes encres en couverture : Daïmon12€ + 2.5€ de portÀ réserver par mail : mc.gc arobase orange.fr
*Celui qui, par quelque alchimie, sait extraire de son cœur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon, crée cet atome qu’on appelle l’Amour.Khalil Gibran
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