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    "Catherine" traite de l’horreur du désir obsessionnel, non partagé. PJ identifie l’objet du désir à une Catherine De Barra, et j’ai lu quelques théories différentes sur l’identité de cette personne. Lori Burns, auteure du livre « Disruptive Divas » suggère que ce pourrait être l’une des deux Catherine qui a vécu sur l’île de Barra au sud des Outer Hébrides – en Ecosse -, mais elle admet que cela reste un mystère. Ce n’est pas une mauvaise théorie, car l’essence de Catherine est son inaccessibilité, et l’image d’une île lointaine renforce cette idée. La basse de cette chanson a le rythme d’un cœur fiévreux, la bande son étouffée reflète le monologue intérieur, et les paroles de PJ décrivent toute l’amertume corrosive qui dévore la narratrice.

    Auteur : Altrockchick

    Source : https://www.50thirdand3rd.com/classic-music-review-is-this-desire-by-pj-harvey/

     

    Catherine De Barra
    Tu as tué mes pensées
    Je t'ai donné mon cœur
    Et tu as laissé les choses s’envenimer
    J'aimerais me débarrasser de ton sortilège
    Si ce n'était pour m’en abreuver
    Le vent mord plus aigre
    A chaque petit matin


    J'envie la route
    Le sol que tu as foulé
    J'envie le vent
    Qui a caressé tes cheveux
    J'envie le coussin
    Sur lequel ta tête repose et sommeille
    J'envie les meurtriers
    Envie ton amoureux

    Tant que la lumière brillera sur moi
    Je vivrai un enfer à chacune de tes respirations
    Tant que la lumière brillera sur moi
    Je vivrai un enfer à chacune de tes respirations


    J'envie la route
    Le sol que tu as foulé
    J'envie le vent
    Qui a caressé tes cheveux
    J'envie le coussin
    Sur lequel ta tête repose et sommeille
    J'envie les meurtriers
    J’envie ton amoureux

    Tant que la lumière brillera sur moi
    Je vivrai un enfer à chacune de tes respirations
    Tant que la lumière brillera sur moi
    Je vivrai un enfer à chacune de tes respirations


    Tant que la lumière brillera sur moi
    Je vivrai un enfer à chacune de tes respirations
    Tant que la lumière brillera sur moi

    Oh ma Catherine
    Pour tes yeux souriants
    Pour ta bouche enchanteresse
    Avec le temps je t'aurais conquise
    Avec ruse je t’aurais séduite

    Pour tes yeux souriants
    Pour ta bouche enchanteresse
    Avec le temps je t'aurais conquise
    Oh ma Catherine
    Avec le temps je t'aurais conquise
    Avec ruse je t’aurais séduite

     

     trad. jlmi

     

    Catherine De Barra
    You've murdered my thinking
    Gave you my heart
    You left the thing stinking
    I'd shake from your spell
    If it weren't for my drinking
    The wind bites more bitter
    With each light of morning

    I envy the road
    The ground you tread under
    I envy the wind
    Your hair riding over
    I envy the pillow
    Your head rests and slumbers
    I envy to murderous
    Envy your lover

    'Til the light shines on me
    I damn to hell every second you breath
    'Til the light shines on me
    I damn to hell every second you breath

    I envy the road
    The ground you tread under
    I envy the wind
    Your hair riding over
    I envy the pillow
    Your head rests and slumbers
    I envy to murderous
    Envy your lover

    'Til the light shines on me
    I damn to hell every second you breath
    'Til the light shines on me
    I damn to hell every second you breath

    'Til the light shines on me
    I damn to hell every second you breath
    'Til the light shines on me

    Oh my Catherine
    For your eyes smiling
    For your mouth singing
    With time I'd have won you
    With wile I'd have won you

    For your eyes smiling
    For your mouth singing
    With time I'd have won you
    Oh my Catherine
    With time I'd have won you
    With wile I'd have won you

     


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  • l'oeil & la plume....

    texte de cathy garcia        toile de florian heinke "no more friends just family"

     

    Bien plus tard. Une terrasse de café au bas de Cordes-sur-Ciel. Il fait bon, je suis bien. Vraiment. Trois mecs attablés à côté. L’un d’eux vient de sauver une guêpe tombée dans sa bière, puis il raconte comment il a sauvé un papillon d’une cuvette de toilette dans un bar près de Carcassonne. Le genre de personnage que j’aime. « Vendez-moi un idéal et je vous le paye en dollars ». Un philosophe de bar avec une tête de soufi. C’est bien. Ce soir, je retrouve ma fille, ma bébé d’amour… C’est terrible et probablement nécessaire de voir que je m’habitue à être séparée d’elle et je sais que j’ai besoin de ça. Il y a une vie après la maternité. Quant à l’amour, c’est bien ça qui me donne des ailes… Hier soir, pendant que les gens du stage dansaient sous la lune, moi je dessinais sur le sable de la plage, face à la mer avec cette lune pleine qui traçait sa route de cristal. Un immense bien-être, plénitude. Ces moments où chaque geste témoigne de la densité, quand être rime avec intensité, les mots sont incapables de rendre compte de la sensation pure. Tout juste sont-ils capables de tourner autour dans une tentative d’approche. Tout l’art tient dans cette tentative d’approcher l’essentiel. J’ai profité plus que pleinement de ces deux jours en bord de mer. Ma fille m’a fait ce cadeau là : apprendre à savourer chaque instant, savoir prendre ce qui est donné, tendre la main, ouvrir les yeux, les oreilles et le cœur. Ce qui peut sembler contraintes au premier abord, devient cadre d’expérience, le parchemin où s’inscrit une formidable leçon de vie.

     

    26 et 27 septembre 2004

    in Calepins voyageurs & après ?

     


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  • une lecture par herman kruger proposée par bruno toméra

     

     


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  • texte de Jean-Louis Millet tiré de "Preuves incertaines" lu par Cathy Garcia Canalès

     

    Édité et imprimé par l’Association Nouveaux Délits

    Sur papier calcaire 100 g

    Couverture 250 g

     100 % recyclé

    Dépôt légal : septembre 2020

     

    12 € + 2,50 € de port

     

    à commander à l'Association Nouveaux Délits

     

     

     

     

     


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  • Cinq poèmes tirés de USER LE BLEU suivi de SOUS LA PEAU

    de Murièle Modély,

     

    paru en septembre 2020

    aux éditions Aux Cailloux des Chemins

     

     

     

     

     

     


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