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Par jlmi le 25 Juin 2022 à 00:11
"Catherine" traite de l’horreur du désir obsessionnel, non partagé. PJ identifie l’objet du désir à une Catherine De Barra, et j’ai lu quelques théories différentes sur l’identité de cette personne. Lori Burns, auteure du livre « Disruptive Divas » suggère que ce pourrait être l’une des deux Catherine qui a vécu sur l’île de Barra au sud des Outer Hébrides – en Ecosse -, mais elle admet que cela reste un mystère. Ce n’est pas une mauvaise théorie, car l’essence de Catherine est son inaccessibilité, et l’image d’une île lointaine renforce cette idée. La basse de cette chanson a le rythme d’un cœur fiévreux, la bande son étouffée reflète le monologue intérieur, et les paroles de PJ décrivent toute l’amertume corrosive qui dévore la narratrice.
Auteur : Altrockchick
Source : https://www.50thirdand3rd.com/classic-music-review-is-this-desire-by-pj-harvey/
Catherine De Barra
Tu as tué mes pensées
Je t'ai donné mon cœur
Et tu as laissé les choses s’envenimer
J'aimerais me débarrasser de ton sortilège
Si ce n'était pour m’en abreuver
Le vent mord plus aigre
A chaque petit matin
J'envie la route
Le sol que tu as foulé
J'envie le vent
Qui a caressé tes cheveux
J'envie le coussin
Sur lequel ta tête repose et sommeille
J'envie les meurtriers
Envie ton amoureux
Tant que la lumière brillera sur moi
Je vivrai un enfer à chacune de tes respirations
Tant que la lumière brillera sur moi
Je vivrai un enfer à chacune de tes respirations
J'envie la route
Le sol que tu as foulé
J'envie le vent
Qui a caressé tes cheveux
J'envie le coussin
Sur lequel ta tête repose et sommeille
J'envie les meurtriers
J’envie ton amoureuxTant que la lumière brillera sur moi
Je vivrai un enfer à chacune de tes respirations
Tant que la lumière brillera sur moi
Je vivrai un enfer à chacune de tes respirations
Tant que la lumière brillera sur moi
Je vivrai un enfer à chacune de tes respirations
Tant que la lumière brillera sur moi
Oh ma Catherine
Pour tes yeux souriants
Pour ta bouche enchanteresse
Avec le temps je t'aurais conquise
Avec ruse je t’aurais séduite
Pour tes yeux souriants
Pour ta bouche enchanteresse
Avec le temps je t'aurais conquise
Oh ma Catherine
Avec le temps je t'aurais conquise
Avec ruse je t’aurais séduitetrad. jlmi
Catherine De Barra
You've murdered my thinking
Gave you my heart
You left the thing stinking
I'd shake from your spell
If it weren't for my drinking
The wind bites more bitter
With each light of morning
I envy the road
The ground you tread under
I envy the wind
Your hair riding over
I envy the pillow
Your head rests and slumbers
I envy to murderous
Envy your lover
'Til the light shines on me
I damn to hell every second you breath
'Til the light shines on me
I damn to hell every second you breath
I envy the road
The ground you tread under
I envy the wind
Your hair riding over
I envy the pillow
Your head rests and slumbers
I envy to murderous
Envy your lover
'Til the light shines on me
I damn to hell every second you breath
'Til the light shines on me
I damn to hell every second you breath
'Til the light shines on me
I damn to hell every second you breath
'Til the light shines on me
Oh my Catherine
For your eyes smiling
For your mouth singing
With time I'd have won you
With wile I'd have won you
For your eyes smiling
For your mouth singing
With time I'd have won you
Oh my Catherine
With time I'd have won you
With wile I'd have won you
1 commentaire -
Par jlmi le 24 Mai 2022 à 00:55
texte de cathy garcia toile de florian heinke "no more friends just family"
Bien plus tard. Une terrasse de café au bas de Cordes-sur-Ciel. Il fait bon, je suis bien. Vraiment. Trois mecs attablés à côté. L’un d’eux vient de sauver une guêpe tombée dans sa bière, puis il raconte comment il a sauvé un papillon d’une cuvette de toilette dans un bar près de Carcassonne. Le genre de personnage que j’aime. « Vendez-moi un idéal et je vous le paye en dollars ». Un philosophe de bar avec une tête de soufi. C’est bien. Ce soir, je retrouve ma fille, ma bébé d’amour… C’est terrible et probablement nécessaire de voir que je m’habitue à être séparée d’elle et je sais que j’ai besoin de ça. Il y a une vie après la maternité. Quant à l’amour, c’est bien ça qui me donne des ailes… Hier soir, pendant que les gens du stage dansaient sous la lune, moi je dessinais sur le sable de la plage, face à la mer avec cette lune pleine qui traçait sa route de cristal. Un immense bien-être, plénitude. Ces moments où chaque geste témoigne de la densité, quand être rime avec intensité, les mots sont incapables de rendre compte de la sensation pure. Tout juste sont-ils capables de tourner autour dans une tentative d’approche. Tout l’art tient dans cette tentative d’approcher l’essentiel. J’ai profité plus que pleinement de ces deux jours en bord de mer. Ma fille m’a fait ce cadeau là : apprendre à savourer chaque instant, savoir prendre ce qui est donné, tendre la main, ouvrir les yeux, les oreilles et le cœur. Ce qui peut sembler contraintes au premier abord, devient cadre d’expérience, le parchemin où s’inscrit une formidable leçon de vie.
26 et 27 septembre 2004
in Calepins voyageurs & après ?
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Par jlmi le 25 Novembre 2021 à 00:01
texte de Jean-Louis Millet tiré de "Preuves incertaines" lu par Cathy Garcia Canalès
Édité et imprimé par l’Association Nouveaux Délits
Sur papier calcaire 100 gCouverture 250 g
100 % recyclé
Dépôt légal : septembre 2020
12 € + 2,50 € de port
à commander à l'Association Nouveaux Délits
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Par jlmi le 7 Février 2021 à 00:46
Cinq poèmes tirés de USER LE BLEU suivi de SOUS LA PEAU
de Murièle Modély,
paru en septembre 2020
aux éditions Aux Cailloux des Chemins
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