• parution...   une flamme fragile

    Format : 17 x 24
    Nombre de pages : 86
    ISBN/EAN : 978-2-37355-787-9

     

    15 euros

    ed Unicité

     

     Dominique Chipot est l'animateur du Journal du Haïku l'Ours dansant

     

     

     


    votre commentaire
  • COUV 1 small.jpg

    Un kilo de plomb ou un kilo de plume ? Qu’est ce qui est le plus lourd, me demandait-on, enfant… J’avais déjà ma petite réponse et aujourd’hui encore, je sais : ce n’est pas au poids qu’on juge l’équivalence alors vive les plumes ! Plus il y en a et plus on s’envole, plus il y en a et plus on plonge dans la douceur, la chaleur et peu importe quels drôles d’oiseaux nous sommes ! La noirceur du corbeau peut caresser nos mélancolies mais gardons-nous du plomb… À moins d’être de très talentueux alchimistes, laissons-le là où il est, bien profond sous la terre dans son berceau de cuivre, il y a son rôle à jouer, équilibre d’une terre à terre, yeux dans les yeux des ouragans. Du monde, n’en parlons pas, il nous assourdit trop déjà, chacun-e devrait être en mesure de savoir ce qu’elle-il doit faire pour ne plus se faire plumer ni additionner le plomb et surtout laissons l’amour au-dessus de ça. L’amour ne nous appartient pas, nous sommes ses oisillons et s’il veut bien nous prendre sous ses ailes, ce n’est pas pour y rester mais pour apprendre à donner aux autres plus de légèreté. Plus d’air, plus de lumière à respirer. Ni cage, ni chaînes, ni boulet. Tout s’écroule mais ne perdons pas de temps à nous lamenter sur les pertes, aiguisons notre attention pour percevoir ce qui en nous gagne en légèreté, ne nous laissons pas abattre mais sentons ce poids de plume dans nos poches : plus on le partage et plus il est doux et léger et réconfortant.

     

    Que cette année dite nouvelle nous soit douce, tendre et réconfortante.

     

    et là

    autour

    sens tes bras qui s’allègent

    la terre sous tes pieds

    tu danses

    tes mains comme des plumes

    légères

    l’oiseau

    tu l’entends ?

    ça pulse

    ça palpite

    ça pépite…

     

     

    CGC

     

     

    004.jpg

     

    AU SOMMAIRE

     

     

    Délits de poésie :

    Vincent Gispert, extraits d’À l’Est de l’horizon

    & Alexandra Norelli

     

    Délit de désobéissance et liberté : Joséphine Maaci

     

    Délit de poésie (suite) :

    Rafaëlle Gandini Miletto, extraits de marées

    & Virginie Seba

    & Tout un chacun de Pierre Maubé

    & Ara Alexandre Shishmanian, extraits des cycles inédits Stases et en-stases et Haillons, traduit du roumain par Dana Shishmanian, avec la révision de l’auteur

     

    Résonance hommage : Fée d’hiver d’André Bucher, Le Mot et le Reste, décembre 2011.

     

    & petit cadeau de la femme-orchestre

      

    Délits d’(in)citations qui incitent à regarder dans les coins.

    Vous trouverez le bulletin de complicité au fond en sortant, qui pour l’instant fait comme si l’inflation (enflure, gonflement, dilatation, emphysème, œdème…) ne le concernait pas.

     

     

    001.jpg

     Illustrateur : Kiko Christian Moroy

     

    Voir sa présentation de poète dans le n° 73 

     

     

    003.jpg


    Sous l'influence d'une grande peur, presque tout le monde devient superstitieux. La peur collective stimule l'instinct du troupeau et tend à produire de la férocité envers ceux qui ne sont pas considérés comme des membres du troupeau. La peur génère des impulsions de cruauté, et donc favorise des croyances superstitieuses qui semblent justifier la cruauté. Ni un homme, ni une foule, ni une nation ne peuvent être fiables pour agir humainement ou penser sainement sous l'influence d'une grande peur. 

    Bertrand Russell

     

     


    votre commentaire
  • MESSAGE IMPORTANT ! Pour celles et ceux qui ne le savent pas, le prix du papier a littéralement explosé : 60 % d'augmentation et pour ce qui est des "délits buissonniers" (comme mes propres livres en autoproduction), le papier est beaucoup plus cher entre autre parce qu'il doit être de qualité pour les illustrations mais aussi parce que ce sont de vrais livres. Avec ça, j'ai toujours utilisé du papier recyclé, encore plus cher donc et de plus en plus rare (comme les fabricants) par un souci d'éthique que je n'abandonnerais pas. Je n'ai pas répercuté cette hausse spectaculaire sur les prix, pas plus que je n'avais répercuté celle des frais postaux mais aussi de l'encre et même de l'imprimante que j'ai dû changer l'hiver dernier en tombant en pleine pénurie mondiale d'imprimantes (!!!?). Comprendre : il faut acheter la gamme bien au-dessus et vite avant qu'il n'y en n'ait plus non plus... Encore un pas, et ce sera tout simplement impossible de continuer, alors comment dire ? Ben tout simplement : abonnez-vous, achetez des livres, soutenez la création et les producteurs indépendants tant qu'il en est encore temps !

     

    Merci❤❤ 

     

     

    parutions...  Nouveaux Délits n°73 & Délit Buissonnier n°6

     

     

    Adepte pratiquante depuis longtemps de la secte des décroissants, alias les khmers verts et autres terroristes en herbe de la simplicité joyeuse et volontaire, je ne devrais que me réjouir du très soudain engouement des zélites pour la sobriété… Enfin, pour notre sobriété, à nous les gens très zordinaires. Un bon nombre d’ailleurs n’a pas été consulté pour être énergétiquement et financièrement sobres depuis longtemps ou toujours — et le picrate bon marché pour l’oublier ne dira pas le contraire. Je dois avouer que je perds vite mon calme devant les énormités proférées actuellement (déjà que…), ce qui est mauvais pour mon évolution spirituelle.

     

    L’art du greenwashing n’a d’égal que celui du brainwashing… et autres anglicismes à la mode (and God took the queen !). En mai dernier, je tapotais sur mon clavier : « Hier j'ai entendu à la radio le terme "écologie pragmatique" sans doute en opposition avec une écologie qui serait utopique, l'un et l'autre ne veulent strictement rien dire, comme 95 % de ce qu'on entend actuellement venant des "autorisés à parler", civilisation du blablabla aux multiples méfaits (…). J'ai souvent eu honte de faire partie d'une espèce qui se laisse ainsi mener par le pire d'elle-même et par ses roquets en chef et qui en redemande de l'hypnose séductrice d'influences en tout genre — et surtout du plus mauvais — mais là ça devient irrespirable. Pour moi il n'y a plus de judicieuse radicalité assez radicale pour stopper cette folie et elle sera de toutes façons étouffée, écrasée par ce besoin de continuer encore et encore à sucer tout ce qui est suçable, à pomper ce qui est pompable. Nous sommes toutes et tous complètement incohérents ! (…) J'ai toujours au fond de ma poche un peu de poudre de perlimpinpin d'espoir — pas de celle qui se jette aux yeux, plutôt celle à diluer jour après jour dans la citerne grise du découragement  — l’espoir que quelque chose va faire ding ou bing ou clash soudainement et en même temps dans la tête de chacun-e d'entre nous, partout sur cette planète ! Et je dois dire qu’un certain nombre de personnes, et notamment des jeunes, mettent de la couleur dans ma poudre mais je n'oublie jamais que des hurluberlus de notre espèce sont bien plus (ir)responsables que d'autres : ceux et celles qui se prennent pour des hurluberélu-e-s pour toutes sortes de déraisons et puis nous autres habitants des pays qui se gavent depuis des siècles, des millénaires même » et je finissais ce coup de gueule trop long pour le mettre ici par « Nous n'avons plus beaucoup de temps et toutes celles et ceux qui ont compris depuis trop longtemps déjà sont fatigué-e-s de tenir la torche allumée, vraiment, je peux le voir, l’entendre et moi-même à ma propre mesure et déception après déception, je n’en peux plus. Alors voilà, aujourd'hui même, tout ce qui nous tue, tout ce qui tue, oppresse, manque de respect à cette planète et à toutes les formes de vie doit tomber, aujourd'hui même, maintenant, là, de suite !!! »

     

    Et bien ce sera là mon édito pour ce numéro d’automne !

     

    ***

     

    Ne leur pardonnez pas. Ils savent ce qu'ils font.

    Claire Séverac (1948-2016)

     

    Copie de IMG_20220806_152540.jpg

     

    AU SOMMAIRE

     

    Délits de poésie : Yvan Robberechts ; Kiko Christian Moroy ; Alain Guillaume & Isabelle Garreau avec des extraits de Manière noire

     

    Délit de bonté : Thierry Desbonnets, deux poèmes & des réflexions profondes

     

    Délits pluriels : Georges Cathalo avec quelques uppercuts tirés Des pluriels plutôt singuliers & cinq nouveaux poèmes dédiés

     

    Délit d’autopromotion pour les Calepins voyageurs et après ? – Tome 1 de Cathy Garcia Canalès, paru en juillet dernier

     

    Délits d’(in)citations, petits plombs légers au coin des pages, la chasse est ouverte, ici il n’est question que de nourrir l’esprit et non point tuer. Vous trouverez le bulletin de complicité au fond en sortant qui résiste bravement (ou en totale inconscience) à l’inflation, poil au fion !

     

     IMG20220923202346[1].jpg

     

    Illustratrice : Corinne Pluchart

     

    ***

     

    Je ne crois pas à un effondrement spectaculaire et brutal, du jour au lendemain. Et je me tiens en retrait de la mouvance "collapsologue", que je respecte pourtant. Il n’en demeure pas moins qu’il est effectivement incontestable qu’une catastrophe est en cours. Ce n’est plus une crainte, c’est un bilan : 60 % des animaux sauvages ont disparu en 40 ans.

     

    Posons-nous une question amusante : sur des échelles des temps géologiques, l'humain laissera-t-il une trace ? Un scorpion-géologue, dans 100 millions d’années, pourra-t-il savoir que nous avons existé ? Naturellement, toutes nos constructions seront balayées : des cathédrales aux usines, il ne restera rien. Et pourtant, il y bien un signe qui marquera le passage des humains sur Terre : la 6e extinction massive. On verra, par les fossiles, que la vie a soudainement périclité sans aucune cause géologique ou météoritique. Voilà la trace que nous laisserons sur notre planète : un anéantissement vertigineux du vivant.

     

    Aurélien Barrau

     


    Rappel

    Délit buissonnier n° 6 sorti le 1er juillet 2022 !

    parutions...  Nouveaux Délits n°73 & Délit Buissonnier n°6       

    *
    elle dit non à l’institution
    on lui reproche son manque de travail d'équipe
    ça dégénère dans sa tête
    elle comprend qu’on lui demande de pallier
    toutes les incompétences et défaillances
    elle est coincée
    on lui parle de professionnalisme
    de laisser ses émotions de côté
    quand pendant deux ans tout le monde semblait
    ravi que la maîtresse sorte des cadres affectifs
    donne à la petite fille ce qu'elle ne trouvait nulle part d'autre
    tout le monde semblait content d'avoir la paix
    de cette petite fille comprise au moins par une personne
    la maîtresse
    c'est pour ça qu'elle décide de changer de métier


     *

    illustrations originales de Ludo Godot
    tirage numéroté
    56 pages agrafées
    imprimé sur papier Keaykoulor calcaire

     

    100 g & 250 g 100 % recyclé

     
    10 € +3 € de port, à commander à
     l’Association Nouveaux Délits
      

     

     


    votre commentaire
  • parution...

    parution...

    extraits choisis par Patricia Castex Menier

     

    ISSN 1620-3887

     

    12€ + port

     

     revue.alindex@free.fr

     

     


    votre commentaire
  •  

     couv small.jpg

     
    *

     

     

     

     

    La corde s'effiloche, semble-t-il
    Et moi, je ne suis qu'un petit funambule
    Et moi, ombre de l'ombre de l'autre
    Somnambule aux deux lunes sombres

     

    Marina Tsetaieva, 13 juillet 1914

     

     

     

    *

     

     

     

    Ils s’approchent, s’attirent, se séduisent. Avec leur faim et leur soif mutuelles d’exister, d’être reconnus, aimés, approuvés, ils se cognent l’un à l’autre. Se font le désir et la guerre, se jaugent, se blessent, se protègent, se déchirent, se détestent, se séparent un peu ; reviennent, s’agrippent, s’illusionnent, se repoussent, s’affrontent, se séparent beaucoup. Elle, lui. Lui, elle. Les années passent et quand enfin s’essouffle cette course-poursuite — désespérante quête d’un baume illusoire menant au gouffre tout aussi imaginaire du pire — ils accèdent alors à une peut-être rare et nouvelle dimension, quelque chose comme la quintessence incorruptible et indestructible de leur relation.

     

     

    *
    Quand on va jusqu'au bout de la nuit,
    on rencontre une autre aurore.
     
    Georges Bernanos

    *

     

    52 pages
    papier 90 g calcaire
    couverture 250 g calcaire
    luxe 100 % recyclé
    avec une de mes encres en couverture : Daïmon
     
    12€ + 2.5€ de port
     
     

    À réserver par mail : mc.gc arobase orange.fr

     
    *

     

     

    Celui qui, par quelque alchimie, sait extraire de son cœur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon, crée cet atome qu’on appelle l’Amour.
     
    Khalil Gibran

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique