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    C’est l’habitude qui nous manque
    On ne sait pas jeter des cris
    Hurler contre ce qui nous flanque
    La tête aux murs, certaines nuits
    On ne sait pas claquer les portes
    Fermer ses oreilles et ses yeux
    Jeter au diable et qu’il l’emporte
    Tout ce qui nous déchire en deux
    Un rien, une paille, un copeau
    Une plume de moineau
    On ne veut pas peser plus lourd
    Qu’un geste d’amour
    Un rien, une hache, un couteau
    Une épée plantée dans le dos
    On ne veut pas montrer le sang
    Qu’on saigne au dedans
    Mais rien qu’une fois
    Rien qu’une fois faire des vagues
    Et tout casser, rien qu’une fois
    Dire "Je pleure et vous ne voyez pas"
    Dire "Je meurs et vous, vous restez là
    Vous restez là"
    Rien qu’une fois
    Faire des vagues et que ça bouge
    Et que le ciel devienne rouge
    Qu’enfin on ose donner de la voix
    Vous, mes amours, non, ne me laissez pas
    Puisque vous me tenez la main
    Ce n’était rien
    C’est l’habitude qui nous pousse
    À ne jamais peser trop lourd
    À bien éviter les secousses
    À faciliter le parcours
    On ne sait pas plier bagages
    Et profiter du temps qui va
    On veut éviter les naufrages
    Les bateaux ne le savent pas
    Un rien, une paille, un copeau
    Une plume de moineau
    On ne soupire pas plus fort
    Qu’un enfant qui dort
    Un rien, une hache, un couteau
    Une épée plantée dans le dos
    On dit que ça nous gêne un peu
    Que ça ira mieux
    Mais rien qu’une fois
    Rien qu’une fois faire des vagues
    Et tout casser, rien qu’une fois
    Dire "Je coule et je me noie pour vous"
    Dire "Je sombre et vous parlez de tout
    Parlez de tout"
    Rien qu’une fois
    Faire des vagues et que ça tangue
    Et qu’on parle la même langue
    Et qu’on chavire une fois pour de bon
    Et qu’on aille vraiment toucher le fond
    Qu’on puisse leur répondre enfin
    "Ce n’était rien"
    Mais laissez-moi faire des vagues {x2}
    Et tout casser, rien qu’une fois
    Rien qu’une fois
     
     
    merci à cg
     

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  • l'eoil, l'oreille & la plume... les mots bleus

    paroles jean michel jarre , musique christophe... chant alain bashung... ill. jlmi

     

    Il est six heures au clocher de l'église
    Dans le square les fleurs poétisent
    Une fille va sortir de la mairie
    Comme chaque soir je l'attends
    Elle me sourit
    Il faudrait que je lui parle
    A tout prix

    Je lui dirai les mots bleus
    Les mots qu'on dit avec les yeux
    Parler me semble ridicule
    Je m'élance et puis je recule
    Devant une phrase inutile
    Qui briserait l'instant fragile
    D'une rencontre
    D'une rencontre


    Je lui dirai les mots bleus
    Ceux qui rendent les gens heureux
    Je l'appellerai sans la nommer

    Je suis peut-être démodé
    Le vent d'hiver souffle en avril
    J'aime le silence immobile
    D'une rencontre
    D'une rencontre

    Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher
    Dans le square les arbres sont couchés
    Je reviens par le train de nuit
    Sur le quai je la vois
    Qui me sourit
    Il faudra bien qu'elle comprenne
    A tout prix


    Je lui dirai les mots bleus
    Les mots qu'on dit avec les yeux
    Toutes les excuses que l'on donne
    Sont comme les baisers que l'on vole
    Il reste une rancœur subtile
    Qui gâcherait l'instant fragile
    De nos retrouvailles
    De nos retrouvailles

    Je lui dirai les mots bleus
    Ceux qui rendent les gens heureux
    Une histoire d'amour sans paroles
    N'a plus besoin du protocole
    Et tous les longs discours futiles
    Terniraient quelque peu le style
    De nos retrouvailles
    De nos retrouvailles


    Je lui dirai les mots bleus
    les mots qu'on dit avec les yeux
    Je lui dirai tous les mots bleus
    Tous ceux qui rendent les gens heureux
    Tous les mots bleus

     

     

     

     

     


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  • merci  cg !

     

     

    I live in this country now
    I'm called by this name
    I speak this language
    It's not quite the same
    For no other reason
    Than this it's my home
    And the places I used to be
    Far from are gone

    You've travelled this long
    You just have to go on
    Don't even look back to see
    How far you've come
    Though your body is bending
    Under the load
    There is nowhere to stop
    Anywhere on this road

    My heart is breaking
    I cannot sleep
    I love a man
    Who's afraid of me
    He believes if he doesn't
    Stand guard with a knife
    I'll make him my slave
    For the rest of his life

    I love this hour
    When the tide is just turning
    There will be an end
    To the longing and yearning
    If I can stand up
    To angels and men
    I'll never get swallowed
    In darkness again

    You've travelled this long
    You just have to go on
    Don't even look back to see
    How far you've come
    Though your body is bending
    Under the load
    There is nowhere to stop
    Anywhere on this road

     

     

     

    Maintenant j'habite ce pays

    On m'appelle par ce nom

    Je parle ce langage

    Ce n'est pas tout à fait pareil

    Et pour ces simples raisons

    Ici c'est chez moi

    Et les lieux d’où j'étais

    Loin ont disparu

    Tu as voyagé si longtemps

    Il faut continuer

    Ne regarde même pas en arrière

    Pour voir ce que tu as traversé

    Même si ton corps se courbe

    Sous le fardeau

    Il n'y a aucun endroit où s'arrêter

    Nulle part sur cette route

    Mon coeur se brise

    Je ne dors pas

    J'aime un homme

    Qui a peur de moi

    Il croit que s'il ne

    Monte pas la garde

    Armé d'un couteau

    Je le ferais mon esclave

    Pour le reste de sa vie

    J'aime cette heure

    À la marée montante

    Il y aura une fin

    Aux envies et aux désirs ardents

    Si je peux me défendre des anges

    Et des hommes

    Jamais plus je ne serais

    Avalée par les ténèbres

    Tu as voyagé si longtemps

    Il faut continuer

    Ne regarde même pas en arrière

    Pour voir ce que tu as traversé

    Même si ton corps se courbe

    Sous le fardeau

    Il n'y a aucun endroit où s'arrêter

    Nulle part sur cette route

     


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    "Caroline"

    I was waiting for the bus one day
    Watched a fight between an artsy couple escalate
    Strawberry cheeks flushed with defeated rage
    Then he spilled his coffee as he frantically explained

    Maybe if you took a breath
    You would hear me when I talk to you
    Threw her necklace in his face
    Eyes so bright with disappointment
    I saw something inside her break
    Everybody knows the feeling
    Suddenly he started screaming

    "Caroline, I swear to God I tried
    I swear to God I tried
    Caroline, I swear to God I tried
    I swear to God I tried
    I swear to God I tried, I swear to God I tried"

    Ripped the hem of her skirt as she ran
    Panicking and weaving through the crowds on Oxford Street
    Watched his world dissolve in his hands
    Tried to roll a blem then put his head between his knees, ooh

    Maybe if she took a breath
    She would know I did it all for her
    Agony and hints of sage
    Her eyes blind with disappointment
    I couldn't recognize her face
    Shards of glass live in this feeling
    Have to somehow stop her leaving

    "Caroline, I swear to God I tried
    I swear to God I tried
    Caroline, I swear to God I tried
    I swear to God I tried
    Caroline, I swear to God I tried
    I swear to God I tried
    Caroline, I swear to God I tried
    I swear to God I tried
    I swear to God I tried, I swear to God I tried"

     

     

     

    Un jour, en attendant le bus
    J’ai vu dégénérer la bagarre d’un couple singulier
    Joues rouges de colère et rage mal contenue

    Sans doute pour éviter un drame, il balança d’une voix  exaspérée

    Peut-être que si tu respirais un grand coup
    Tu m’entendrais quand je te parle
    Elle prit ça en pleine figure, les yeux pleins de déception
    J’ai vu quelque chose se briser en elle
    Tout le monde connaît ce sentiment
    Soudain, il s’est mis à crier

     

     « Caroline, je jure devant Dieu que j’ai essayé
    Je jure devant Dieu que j’ai essayé
    Caroline, je jure devant Dieu que j’ai essayé
    Je jure devant Dieu que j’ai essayé
    Je jure devant Dieu que j’ai essayé, je jure devant Dieu que j’ai essayé"

     

    Elle est partie en courant, déchirant l’ourlet de sa robe
    Paniquée, slalomant dans la foule d’Oxford Street
    Lui vit son monde se déliter entre ses mains
    il essaya de rouler une clope et mit sa tête entre ses genoux, ooh

    Peut-être que si elle respirait un grand coup
    Elle saurait que j’ai tout fait pour elle
    Douleur et sages conseils
    Mais ses yeux si pleins de déception
    Je n’ai pas reconnu son visage
    son coeur lacéré par ces tessons de verre

    Je dois l’empêcher de partir

     

    « Caroline, je jure devant Dieu que j’ai essayé
    Je jure devant Dieu que j’ai essayé
    Caroline, je jure devant Dieu que j’ai essayé
    Je jure devant Dieu que j’ai essayé
    Je jure devant Dieu que j’ai essayé, je jure devant Dieu que j’ai essayé"

     

    tentative de traduction  jlmi  tout commentaire bienvenu !

     

     


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